Le beau geste me
rejoint sans pour autant m’envahir. Il comporte un rapport subtil à l’intimité
dans laquelle il pénètre sans violence. L’autre me rejoint là où je suis
vulnérable et où j’accepte qu’il accède, mais il m’y rejoint tout en me
respectant.
Ce qui pourrait être
trouble ou violence ne l’est pas.
C’est là la différence entre le beau geste et le geste de trop.
Pour être accompli
ainsi, le geste doit être fait dans une attention permanente à la manière dont
il est accueilli, attendu. Le beau geste est donc un geste chaste, c’est-à-dire
non invasif, non possessif .