De la peur à la présence : mon chemin vers la nature
Quand j’ai commencé le Tantra, j’étais une Parisienne pure souche, à l’aise dans les salles de stage, mais profondément inconfortable dans la nature. J’avais même peur des arbres. Peur de ce que je ne comprenais pas. Peur de la forêt, de ce silence étrange, de cette présence immobile. Cette peur était nourrie par mon histoire : un accident très grave, tombée d’un arbre, corps fracassé, vie bouleversée. Une partie de moi s’était figée ce jour-là.
Et puis, la Vie m’a ramenée à elle, doucement, patiemment. Mes premiers enseignants, Michel et Carmen, ont été des passeurs essentiels. Avec eux, j’ai osé poser mes pieds sur la terre. Écouter le vent dans les branches. M’allonger contre un tronc. Avancer vers l’inconnu. Petit à petit, quelque chose s’est remis à circuler. Une forme de confiance. D’appartenance. Comme si la nature elle-même m’invitait à revenir à la maison.
Au fil du temps, j’ai compris que le Tantra ne se vivait pas seulement dans une salle, mais dans la vie. Et que la nature pouvait devenir une véritable partenaire de ce chemin. La nature m’a prise par la main. Elle m’a guidée. Elle m’a transformée.
Aujourd’hui je coanime avec elle et j’y prends de plus en plus de plaisir à chaque stage. Voici, pour moi, ce qu’elle apporte.